Gateau d'anniversaire
Il y a quelques jours, c'était l'anniversaire de l'Homme. Entre une séance de bricolage et quelques rendez-vous médicaux (allez traiter cinq séries de 30 séances de kiné simultanées, tiens ! Ca rentre dans votre emploi du temps ? Nous, c'est aux forceps. "Quelques" est donc un euphémisme.), j'ai trouvé le temps de ... faire un gâteau !
J'avais longuement hésité (enfin, pas trop non plus, hein !). J'ai connu récemment un blog qui présentait plein de gâteaux super beaux et appétissants, et qui avaient l'air faciles à faire. Ou alors un gâteau damier, comme on en voit beaucoup sur le net (un exemple ici)? Je me disais que c'était pas si difficile, et que ça rendait super bien. Bref j'ai finalement choisi le gâteau-damier.
Maaais... comme vous le savez peut-être, en cuisine, je suis accompagnée d'un ange gardien indésirable. Enfin, vu les résultats, ce n'est pas vraiment un ange. Disons, un compagnon, un peu du style de celui de Word je-ne-sais-plus-combien, si vous connaissez, celui qui vous colle aux basques et dont vous ne pouvez plus vous débarrasser. Lui, là :
Sauf que le mien s'appelle Murphy, ce qui explique nombre de mes flops culinaires. Bref, mon compagnon culinaire a encore frappé hier.
Eh oui, pour un gateau-damier, vous partagez la pate en deux quantités de façon à ce qu'après ajout du chocolat dans une des deux pâtes, le poids des deux soit identique. Ce que j'ai fait !
Résultat :
Ca vous paraît juste, à vous ?
Bon, j'ai fait avec. Et puis pourquoi la cuisson de celui au chocolat s'est-elle finalement ravisée au point de ne pas arriver à décoller le gâteau au centre du moule ?
Le principe du gâteau-damier c'est de découper plusieurs couronnes et de les réarranger pour alterner les couleurs, comme illustré ci-dessous. Au passage, on aperçoit en arrière-plan le léger malaise de celui au chocolat.
1er étage
2e étage
Recouvert de Nutella.
Pas terrible, on voit bien qu'il manque des morceaux. Ceux qui ont lutté contre la Murphy-couverture de Nutella.
Mais lorsqu'on a découpé le gâteau (je ne m'attendais plus à rien, je l'oberservais tout au plus avec une pointe de curiosité polie), surprise, c'était exactement ce que j'avais voulu faire !
Mes enfants : "Comment t'as fait ?"
Moi : "Ch'uis un Ninja" (family joke, désolée).
Eh bien non, celui-là, ça ne sera définitivement pas un flop !
Et vous, quels sont vos classiques préférés ?