De retour de ... Lisbonne !
Cette année à la Toussaint, c'était Lisbonne ! Une semaine complète avec la Tribu, à arpenter les rues au gré de nos envies (et du petit guide frénétiquement compulsé par Monsieur).
Ce début strictement identique à celui de mon article sur Rome l'an dernier, montre que Lisbonne n'a rien à envier à Rome, loin de là. Moins d'églises, certes, mais nous avons été conquis par l'ambiance et la douceur de vivre. En tout cas en tant que touristes. De (très) bons restaus pour pas cher (morue, poissons grillés, riz très bien cuisiné. Peu de légumes par contre). Une ville en perpétuelle effervescence maçonnière : les façades magnifiques sont conservées et tout l'intérieur abattu et reconstruit, les routes en chantier "séismique" continuent d'accueillir les tramways (!). Des pavés partout, dans les rues, sur les trottoirs, sur les façades (non, là, ce sont des azulejos), les quais de métro, et même, MEME ... pour l'accès à la mare aux canards !
On ne voit pas très bien le pavage pour les canards, mais il y est !
Et ce voyage signait pas mal de premières fois pour certains d'entre nous : première fois au Portugal pour tous, première fois en avion et taxis pour le poulpino et la belette et ... premiers tuk-tuk (prononcer touk-touk bien sûr). Qu'est qu'un tuk-tuk ? Grossièrement, c'est une carcasse montée sur une mob'. A trois roues.
Ca :
Celui-là, c'est celui que l'on a pris pour monter au château de Sintra
Après avoir constaté une file d'attente de soixante heures et demies à l'arrêt de bus, nous avons testé ce moyen de transport local dans la magnifique ville de Sintra, toute en montagnes et châteaux. Pour monter jusqu'au château de la Pena, nous avons sincèrement pensé assister aux dernier souffle de l'engin (carrosserie moderne, moteur sous-dimensionné). Enfin, plutôt à ses derniers rugissements, hoquets, broutements, extinctions souffreteuses. Un peu comme à l'opéra où le héros met huit plombes à mourir. Mais non ! Le héros n'est pas mort. Au retour en revanche, c'est nous qui avons cru mourir, car bien entendu dans ce sens c'était en descente. A donf' tout au point mort ! Et on réaccélère un peu avant le virage ... Ca grogne un peu quand les freins se bloquent, mais une fois qu'on le sait, ça va. Curieusement, le retour a été plus court que l'aller, on s'est bien marré.
Ne pas revenir non plus sans avoir pris les tramways lisboètes. Les modernes bien sûr, mais surtout la fameuse ligne touristique 28, dont les voitures datent de 100 ans. Bois, craquements et dépaysement garantis.
Noooon, quand même, celui-là, c'est pas la même ligne ! Il était au musée du carrosse !
Un seul mot d'ordre : allez-y !
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