Tawashi : la deuxième tentative fut la bonne !
Mon dernier contact avec les tawashis fut un flop (là). Mais n'écoutant que mon courage et mes deux mains, je revins à la charge et cette fois, sortis vainqueur (-queuse ? qurice ? Bref, gagnante) d'un combat tant épique qu'incongru. En effet, mon adversaire n'était rien moins que la horde de chaussettes orphelines dont je vous ai déjà parlé (ici).
Forte de ma dernière expérience, je décidai de mettre toutes les chances de mon côté : je me dotai des armes adéquates, de ma horde de chaussettes à pourfendre, et de ma Belette, qui prit parfois le relais dans les moments difficiles.
Voici le compte rendu détaillé de cette action d'éclat :
- construire un "métier à tisser" spécial tawashis : tracer sur une planche un carré de 14x14 cm et planter des clous tous les deux cm, à partir de 3 cm du bord soit à 3, 5, 7, 9 et 11cm, sur tous les côtés.
- pourfendre ces mécréantes de chaussettes isolées en tronçons (âmes sensibles s'abstenir) d'environ 3 cm de large.
- étirer les 5 premiers tronçons en les étirant d'un clou à l'autre (ça sonne délicieusement inquisition, vous ne trouvez pas ?), comme sur la photo,
- puis tisser les autres en travers, alternativement comme montré.
Jusque-là, tout alla bien. La suite du combat me mit parfois en grand péril de lâcher un bout de chaussette mais ma Belette vint à ma rescousse et m'aida à mener à bien cette délicate opération :
- prendre la boucle en haut à droite entre deux doigts, et faire passer à travers celle qui se trouve immédiatement à sa gauche. Lâcher la première et recommencer avec la deuxième : faire passer celle de gauche à travers, et lâcher la deuxième, etc... Jusqu'à faire le tour complet.
Au prix d'un effort surhumain, nous terrassâmes l'adversaire dont nous achevâmes la dernière boucle par un noeud.
Notre premier (vrai) tawashi était né. Totalement à ma merci, celui-ci alla de lui-même s'accrocher à la poignée de la fenêtre, au-dessus de l'évier.
Notre armée de Tawashis